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psychopathologie

3 mai 2010

=.o.0.o.=

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3 mai 2010

Commentaire de la vidéo,

Cette vidéo n’illustre pas de manière subjective la schizophrénie. Elle dévoile l’univers surprenant de la folie. D’une manière artistique, elle nous montre le champ de vison que pourrait être une psychose. Ses représentations psychiques internes, ses fantasmes, son délire…son peu à peu dévoilé dans cette vidéo, bien sûr c’est très irréel, et subjectif car personne ne peut concrètement imaginer qu’est l’univers d’un schizophrène.

Ses représentations sont fantasmagoriques. C’est un homme souffrant de solitude et d’abandon. Il projette ses désirs d’évasion, d’amour sur des photographies sous une sonate résonnant sur des murs vides à connotation morbide. Les chaises pendues pourraient représenter les personnes absentes dans sa vie mais aussi, à connotations plus sombres, dévoilent son état désespérait qui amène au souhait de se pendre lui-même.

3 mai 2010

La schizophrénie imagée,

3 mai 2010

le syndrome du schizophréne,

Voici en exemples quelques-uns de ces symptômes :

Manque d’expression des émotions, visage fixe, discours monotone.

Difficulté à maintenir une conversation, réponses brèves.

Manque d’intérêt, d’énergie, de persistance à effectuer une activité.

Perte de plaisir dans les loisirs, perte d’intérêt pour des activités sociales ou sexuelles, difficulté à nouer des relations intimes.

Difficulté à se concentrer, à écouter un long film, à maintenir une lecture.

Ces symptômes peuvent produire un handicap chez le schizophrène. Si celui-ci veut reprendre son travail ou ses études, il s’apercevra avec douleur qu’il n’a plus l’endurance ni la concentration qu’il possédait auparavant.

3 mai 2010

La schizophrénie,

La schizophrénie est une maladie qui découle d’une modification du fonctionnement du cerveau. Elle n’altère pas l’intelligence. Ce trouble, qui touche 1 % de la population, atteint surtout de jeunes adultes au début d’une vie prometteuse et se prolonge pendant plusieurs années. La schizophrénie se manifeste par des épisodes aigus de psychose, suivis de divers symptômes chroniques constituant un handicap.

Quels sont les symptômes aigus de la schizophrénie ?

1-

Les hallucinations sont une distorsion des perceptions des sens. Le plus souvent, le schizophrène entend des voix qui le tourmentent, le font souffrir. Elles peuvent l’accuser, lui donner des ordres, le contrôler, le menacer…

2-

Le délire consiste en une modification du raisonnement qui amène à une conviction fausse. En quelque sorte, le délire est une théorie qui explique le monde inquiétant et angoissant dans lequel le schizophrène est plongé. Par exemple, l’individu peut être convaincu qu’il est persécuté, en danger, qu’on veut le tuer, ou qu’il est responsable des malheurs dans le monde.

3-

La perturbation de la logique de la pensée se manifeste par un langage incompréhensible, avec des associations d’idées décousues. On peut comprendre que le schizophrène, qui voit ainsi son monde chambardé, peut présenter un repli sur lui-même et un comportement désorganisé.

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3 mai 2010

les différentes formes de délires,

Les thèmes des délires sont variés. :

*les délires de revendication

Ils concernent les voisins, la famille, etc...
Il va multiplier les procédures contre ses entrepreneurs, médecins, employeurs.
Dans la sinistrose : après un accident, il va réclamer une pension d'invalidité ou une augmentation de la rente. il va persécuter la sécurité sociale, les experts, l'éventuel responsable de l'accident, les avocats, les médecins...

*le délire de jalousie

Chaque regard, parole, retard du conjoint sera interprété comme un acte d'infidélité.

* le délire érotomaniaque

Touche plus souvent la femme. Elle se croit, à tort, aimer par un tiers (souvent d'un rang social élevé). Le point de départ peut être un regard, une parole, etc.... mal interprété. Ensuite le délire va s'organiser. Elle aura l'illusion d'être courtisée ou d'avoir des rapports à distance par exemple.
Ce délire comporte souvent 3 étapes : une phase d'espoir souvent longue puis une phase de dépit suivie d'une phase de rancune pouvant aller jusqu'au meurtre.

* Le délire de persécution
Le malade est persuadé qu'un complot est dirigé contre lui. Toute parole ou acte extérieur sera interprété en fonction de ce délire. Cela peut mener à des actes médico-légaux.

* D'autres délires organisés auront pour thème la politique, la religion, la justice. Le tout au sens large.

3 mai 2010

La paranoïa,

Le délire paranoïaque va s'installer progressivement vers 35-45 ans chez un sujet ayant une personnalité paranoïaque.

La personnalité paranoïaque est un trouble de la personnalité répandu, plus fréquente chez l'homme et dans les couches sociales favorisées; Tous les sujets au caractère paranoïaque ne feront pas un délire, loin s'en faut.

Cette personnalité est caractérisée par une surestimation de soi, un orgueil anormalement développé, une grande difficulté à remettre en cause ses jugements ou son raisonnement, une absence d'autocritique, un autoritarisme, une grande susceptibilité associée à une méfiance avec parfois agressivité.

Les délires paranoïaques :

Il s'agit de délire très argumenté, très solide, très convaincant mais avec une base de raisonnement fausse qu'il est inutile de mettre en doute.
Par exemple c'est le cas de certains gourous qui mettent sur pied des sectes ou des pseudo-religions, dont la base repose sur leur propre origine mystique, leurs propres dons ou qualités, faux et autoproclamés.
Le paranoïaque étant en général très convaincant, il arrive parfois à enrôler des personnes fragiles (voire troubles de la personnalité)
Le mode de pensée paralogique du paranoïaque (conclusion erronée ou fausses à partir d'un fait réel) concourt aussi à ces « succès ».

Dans le délire, on retrouvera tous les caractères de la personnalité paranoïaque mais exacerbés avec souvent une froideur affective, un besoin de dépendance de l'autre envers lui, un entêtement irraisonné, des attitudes asociales et procédurières.

3 mai 2010

les différentes formes,

L’agoraphobie

Elle concerne la peur de sortir dans les lieux publics (rue, magasin et moyen de transport). Le retentissement social de ce trouble peut être très important dans le sens où l’agoraphobe peut être amené à rester confiné chez lui. L’agoraphobie débute en fin d’adolescence. On retrouve dans l’enfance des patients des peurs comme la peur du noir, d’être seul et on peut retrouver une angoisse de séparation.

La phobie sociale

La phobie sociale désigne la peur des situations sociales et interpersonnelles (timidité excessive). Ces peurs sont liées aux relations sociales, peur persistante de situations dans lesquelles l’individu pourrait être observé par autrui et pourrait se conduire de façon embarrassante : peur de parler en public, de manger, de boire, d’écrire… en public. Le sujet anticipe cette situation ce qui provoque de l’anxiété. Il va tout faire pour éviter d’être confronté à cette situation.

Les phobies simples

Peurs spécifiques d’animaux, des endroits clos (claustrophobie), peurs archaïques (eau, orage…). Elles sont également appelées des peurs spécifiques. C’est une peur persistante et intense déclenchée par la présence ou l’anticipation de la confrontation à un objet ou une situation spécifique. Les peurs archaïques sont des peurs infantiles qui persistent à l’âge adulte. L’acrophobie est la peur des hauteurs avec des sensations de vertiges.

3 mai 2010

La névrose phobique,

La névrose phobique constitue une névrose où le symptôme principal est la phobie associée à une série de mécanismes de défense constituent des tentatives d’évitement de l’angoisse.

Les crises d’angoisse et de panique sont importantes. La phobie est différente de la peur dans laquelle il n’y a pas d’évitement. Ces crises apparaissent si le sujet est confronté à la situation phobogène. Elles se caractérisent par un malaise très intense dans lequel on retrouve des palpitations, des tremblements, de la transpiration, une sensation d’étranglement, de gène (sur le plan thoracique ou abdominal), des vertiges, une impression d’évanouissement, des frissons, une sensation de déréalisation, une perte des repères et de contrôle.

La phobie se définie comme une crainte angoissante (reconnue comme excessive par le sujet) déclenché par un objet, une situation, une personne n’ayant par eux-mêmes aucun caractère objectivement dangereux. Même si le sujet reconnait que ses réactions sont excessives, il ne peut pas s’empêcher de prendre diverses mesures pour en pas être confronté à la situation ou à l’objet phobogène. C’est à ce prix que l’angoisse peut être tenue à distance. La phobie peut surgir de manière anticipatrice ; le fait d’y penser amène cette angoisse.

3 mai 2010

La névrose hystérique,

Très tôt dans l'histoire de l'hystérie, s'est développée l'hypothèse de l'existence de dysfonctionnements cérébraux chez l'hystérique. Ces insuffisances du fonctionnement cérébral entraînent des troubles cognitifs qui permettraient de rendre compte de la possibilité des conversions. C'est par exemple le cas de Janet (psychologue célèbre fin XIXème début XXème) qui met en avant un rétrécissement du champ de la conscience de l'hystérique avec les troubles de la mémoire.

En opposition avec ces hypothèses organicistes et cognitives, les approches psychanalytiques devraient être plus réticentes à cette notion de personnalité. Néanmoins la psychanalyse a introduit l'idée de structure où chaque sujet a une structure névrotique, psychotique ou perverse, avec ou sans symptôme. Il y aurait donc au sein de la structure névrotique une structure hystérique, sans que le sujet ainsi structuré développe obligatoirement des conversions (hystérie asymptomatique). Certains considèrent que la personnalité, observable et décrite par des regroupements de traits de caractères est un reflet de la structure.

Il devient ainsi possible de poser un diagnostic de « personnalité hystérique », et d'étayer un diagnostic de conversion devant la présence de traits de personnalité hystérique.

La personnalité hystérique est souvent décrite comme associant :

  • Une facticité ou une labilité des affects avec une dramatisation de leur expression (pleurs faciles, joie trop bruyante, etc.)
  • Une érotisation de la relation avec des comportements de séduction.
  • Un histrionisme (mauvais acteur) ou un théâtralisme.
  • Parfois un infantilisme hystérique.

Chez l'homme, il est décrit des personnalités avec une quête exagérée d'une image virile ou une image caricaturale de l'homosexuel avec une attitude efféminée outrancière.

Cette clinique de la personnalité est de toute évidence des plus subjectives. Nous conseillons d'être prudent et de ne l'utiliser qu'avec parcimonie en remarquant la connotation morale péjorative implicite. Un diagnostic d'hystérie ou de « structure hystérique » chez une femme un peu trop expressive ou séduisante selon un soignant peut parfois nous en apprendre plus sur la personne qui pose ce diagnostic que sur la patiente ...

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